Nouveau démarrage pour Kia Maroc

Le nouveau distributeur a l'ambition de permettre à Kia de retrouver sa place dans le podium des marques les plus vendues au Maroc.

Le nouveau distributeur a l'ambition de permettre à Kia de retrouver sa place dans le podium des marques les plus vendues au Maroc. . Brahim Taougar - Le360

La carte très disputée du constructeur coréen est finalement revenue à un groupe émirati. Il devra s’atteler à redorer l’image de cette marque liée à un scandale qui avait secoué le monde des affaires.

Le 03/09/2014 à 11h20

Binomeir Holding Group vient d’être désigné nouveau distributeur de la marque Kia au Maroc. Son président Mohammed Binomeir a donc fait le déplacement à Casablanca pour présenter ses ambitions sur le marché marocain. "C’est un nouveau départ pour Kia au Maroc. Nous voulons retrouver notre place dans le podium des marques les plus vendues au royaume en l’espace de deux ans", lance d’emblée le PDG du groupe basé à Abu Dhabi. Alex Chung, Président de Kia Motors Corporation pour la zone MENA est sur la même longueur d’ondes. "Notre image de marque faisait partie des top 5 des marques les plus valorisées au Maroc. Kia garde d’ailleurs toujours une bonne réputation et nous ferons de notre mieux pour faire revivre la marque via notre nouveau distributeur", souligne-t-il lors de la conférence de presse, tenue ce mercredi matin, à Casablanca.

Avec ce nouveau distributeur, Kia espère redorer son blason et retrouver sa place de choix sur le marché marocain. Ces dernières années, les ventes du constructeur coréen avaient gravement fléchi sur le marché local en raison notamment de la mauvaise gestion du distributeur exclusif qui avait pourtant réalisé des résultats exceptionnels les premières années. L’ancien patron de Kia Maroc, Amine Belkhouja, croupit d’ailleurs en prison depuis avril dernier. Il est poursuivi dans le cadre d'une affaire de détournement de 30 millions de dirhams. Un procès que le nouveau staff de Kia Maroc ne veut plus évoquer. "Nous préférons ne plus parler du passé et nous tourner vers le futur", conclut-il.

Par Fahd Iraqi
Le 03/09/2014 à 11h20