Mutuelles: vers une généralisation du tiers payant

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Revue de presseKiosque360. Les professionnels veulent obtenir une généralisation du tiers payant. Pour eux, le dispositif suppose des procédures simples pour les médecins et les patients. Il permettrait un accès plus facile aux médicaments et aux soins.

Le 20/09/2016 à 00h27

La Mutuelle générale du personnel des administrations publiques (MGPAP) veut accélérer l’élargissement de l’application du tiers payant à d’autres maladies que les maladies chroniques.

Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que cette mise en place est confrontée à des résistances dues «à la sécurité du système contre les fraudes et aux difficultés de mettre en place des procédures simples, aussi bien pour les médecins que pour les patients». Or ces contraintes peuvent être «dépassées», selon Abdelmoula Abdelmoumni, président du Conseil d'administration du MGPAP, qui s’est exprimé dans les colonnes du journal.

La généralisation du tiers payant, encouragée par l’Organisation mondiale de la santé, semble être «la solution idéale pour permettre un meilleur accès des ménages aux soins». Le ministère de la Santé abonde dans le même sens, particulièrement pour les pathologies chroniques.

Ceci étant, la couverture médicale n’est pas l’unique remède aux problèmes relatifs à l’offre de soins. Les hôpitaux publics se trouvent souvent confrontés à une demande de plus en plus importante, mais souffrent de «déficits au niveau des ressources humaines et des équipements». Dans le privé, les plateaux médicaux sont bien plus nombreux mais, pour y accéder, il faut avoir les moyens de payer la facture et, parfois, de faire de dépôts avant l’accès aux soins. C’est justement pour éradiquer ce type de pratiques que la profession estime urgent de mettre en place un système adéquat du tiers payant.

Les professionnels ont, au final, décidé d’accélérer le chantier avec la mise en place d’un échéancier pour que le tiers payant généralisé puisse couvrir l’ensemble des services de santé. Mais il faudra d’abord «mettre en place des systèmes d’information en coordination avec les institutions publiques chargées des impôts et de la régulation de l’assurance maladie pour préserver le système contre les fraudes».

Par Rachid Al Arbi
Le 20/09/2016 à 00h27