Premier test sérieux pour la CGEM, à moins de 24 heures de la démission, dimanche 13 octobre, de Salaheddine Mezouar de la présidence de la confédération des patrons. Ce lundi 14 octobre, la CGEM, en tant qu’organisation la plus représentative du patronat national, devait prendre part à une réunion tripartite avec le gouvernement et les syndicats et ce pour débattre, comme c’est le cas traditionnellement, du projet de loi des finances. Or, la CGEM n’a plus de patron depuis hier et n’a pas non plus de vice-président depuis la démission, en juillet dernier, de Fayçal Mekouar.
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Selon nos sources, la confédération patronale a choisi de se faire représenter à la réunion tripartite de ce lundi par son directeur général, structure permanente de la CGEM.
Mais cela n’enlève rien au flou qui entoure l’avenir de la direction de la CGEM.
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Comme nous l’écrivions hier 13 octobre, Salaheddine Mezouar s’apprêtait à réunir le Conseil d’administration, le mercredi 16 octobre prochain, pour approuver la nomination du nouveau directeur général (Jalal Charaf qui a succédé à Fadel Agoumi, démissionnaire) et éventuellement un nouveau vice-président général.
Certains membres du Conseil d’administration, dans des déclarations à Le360, se sont montrés plutôt enclins à reporter cette réunion, le temps de trouver un consensus pour le choix d'un président par intérim.
Au moment où nous mettions en ligne, une source à la CGEM nous indiquait que la réunion du 16 octobre est bel et bien maintenue.