Organisées par l'Agro-pôle Olivier ENA Meknès, ces assises se veulent une plateforme d’échange de savoir et de savoir-faire en matière d’oléiculture en passant en revue les expériences méditerranéennes en matière d'organisation de la profession oléicole, en particulier l'organisation et le fonctionnement des coopératives oléicoles et de l'interprofession, indique un communiqué parvenu à Le360.
Le thème retenu pour cette édition cadre avec l’une des principales préoccupations de la filière oléicole marocaine, à savoir la compétitivité et la commercialisation de l’huile d’olive. L'organisation professionnelle oléicole est devenue un chantier prioritaire pour une meilleure compétitivité de l'huile d'olive marocaine , aussi bien sur le marché local qu'international. Les enjeux actuels pour une oléiculture rentable et de qualité exigent que les efforts des producteurs et des opérateurs du secteur oléicole doivent aussi porter sur l'organisation professionnelle , aussi bien en amont qu'en aval de la filière.
Le Forum connaitra la participation d’éminents experts et opérateurs de la filière oléicole marocaine et méditerranéenne, et fera le point sur les expériences espagnole, italienne, tunisienne et marocaine en matière de commercialisation de l’huile d’olive. La culture de l’olivier au Maroc, qui constitue une tradition multiséculaire, a enregistré durant les cinq dernières années, une ascension fulgurante. La superficie dédiée à l’olivier dans le royaume est passée de 763.000 hectares en 2007-2008, à un million d’hectares en 2012-2013, et la production de la filière oléicole est passée de 850.000 tonnes en 2008/2009, à 1,5 million de tonnes en 2013/2014.
Parallèlement à cette croissance, le Maroc n’a pas ménagé ses efforts pour améliorer les conditions de production de l’huile d’olive afin de la hisser aux standards internationaux de qualité. L’huile d’olive marocaine, réputée pour sa qualité gustative et son faible taux d’acidité, a remporté ces dernières années, de nombreux prix internationaux.