Le développement du commerce électronique a favorisé la croissance des livreurs à moto qui sillonnent les rues. Et cela inquiète les sociétés de transport, logistique et messagerie structurées qui courent un risque. C'est ce que rapporte L'Économiste dans son édition du jour.
Le journal assure que pour éviter les derives de cette activité, il faut prendre des mesures. Il parle d'une amorce de contacts entre la Fédération du transport et de la logistique relevant de la CGEM et le ministère de tutelle. Il est demandé que les plateformes électroniques de messagerie et de transport obéissent aux mêmes règles que les opérateurs organisés. Selon le quotidien, le patronat veut éviter un scénario comme celui qu'a connu l'activité des triporteurs qui est passée du transport de marchandises au transport de personnes. Aujourd’hui, ils n'ont toujours pas l'obligation de passer le permis de conduire.
Autre dérive: celle qui consiste à ce qu'une plateforme électronique propose d'attirer les propriétaires de triporteur vers "une activité formelle". Or cela s'appelle le transport pour autrui qui suppose entre autre le dépôt d'une caution de 500.000 DH. Aujourd’hui, l'idée est d'augmenter cette caution et de l'inscrire dans le capital social.