L'indice des prix à la consommation (IPC) a enregistré, en glissement annuel, une hausse de 8,3% au cours du mois de novembre 2022, selon le Haut-Commissariat au Plan.
Cette évolution, relate le quotidien L’Economiste dans son édition du vendredi 23 décembre, est due à la hausse de l'indice des produits alimentaires de 14,4% et de celui des produits non alimentaires de 4,5%, explique le HCP dans sa récente note relative à l'IPC de novembre 2022, ajoutant que pour les produits non alimentaires, les variations vont d’une hausse de 0,1% pour la «Santé» à 14,2% pour le «Transport».
Par rapport à octobre 2022, l'IPC a connu une hausse de 0,4%, résultat de la hausse de 0,4% de l’indice des produits alimentaires et de 0,5% de l’indice des produits non alimentaires. Les hausses des produits alimentaires observées entre octobre et novembre 2022 concernent principalement les «Huiles et graisses» avec 4,4%, le «Lait, fromage et œufs» avec 1,1%, les «Légumes» avec 0,9%, le «Sucre, confiture, miel, chocolat et confiserie» avec 0,3% et le «Pain et céréales» et le «Café, thé et cacao» avec 0,2%.
En revanche, les prix ont diminué de 3,8% pour les «Fruits», de 0,8% pour les «Poissons et fruits de mer» et de 0,3% pour les "Viandes". Pour les produits non alimentaires, la hausse a concerné principalement les prix des «Carburants» avec 7,0%.
Par villes, les hausses les plus importantes de l’IPC ont été enregistrées à à Al-Hoceima avec 1,3%, à Oujda avec 1,2%, à Marrakech avec 1%, à Safi et Errachidia avec 0,9%, à Agadir, Fès, Tétouan, Dakhla et Settat avec 0,7%, à Casablanca, Rabat et Meknès avec 0,4% et à Kénitra avec 0,3%. En revanche, des baisses ont été enregistrées à Beni-Mellal avec 0,7% et à Laâyoune et Guelmim avec 0,1%.
Dans ces conditions, l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois de novembre 2022 une hausse de 0,7% par rapport au mois d’octobre 2022 et de 7,6% par rapport au mois de novembre 2021.
Rappelons que comme largement anticipé, le Conseil de Bank Al-Maghrib (BAM) a statué, lors de sa 4e et dernière réunion trimestrielle de cette année, de resserrer sa politique monétaire, en relevant le taux directeur à 2,5%, une décision qui doit permettre de freiner l'inflation, dont la persistance est encore prévue pour une période plus longue que celle estimée en septembre.