Retour à la croissance pour les échanges extérieurs. Dans son édition du jour, L’Économiste soutient que les exportations et les importations affichent une croissance à deux chiffres respectivement de 10,7 et 22,3% au terme des quatre mois de l'année. Le journal atteste que cela s’est traduit par un allégement du déficit commercial de 4,2% et une amélioration du taux de couverture de 5,9 points. "Ce dynamisme s'explique par un effet de base favorable, les mois de mars et avril 2020 étant marqués par le confinement. Mais l’espoir d’une sortie de crise se renforce aussi", explique-t-il. D'ailleurs, les exportations ont dépassé les niveaux enregistrés en 2019, atteignant 102,6 milliards à fin avril 2021. Ces niveaux ont concerné la majorité des secteurs. A leur tête, l'automobile enregistre 29,5 milliards de dirhams de chiffre d’affaires à l’export contre 18,1 milliards en 2020. "Les ventes de l’activité construction et de celle du câblage progressent même plus vite", note-t-il. Les exportations des phosphates et dérivés font mieux avec une augmentation de 16,2% par rapport à l’année dernière. Dans ce sillage, le secteur du textile et cuir semble renaître de ses cendres. "Il n’a pas encore atteint les niveaux d’avant la crise mais, à fin avril, la tendance est plutôt intéressante. Ses exportations ont atteint 10,8 milliards contre 12,7 milliards en 2019, soit plus de 22,8%", relève le quotidien. Parallèlement au niveau des importations, L'Économiste assure que les achats de biens d’équipement ont repris, mais restent inférieurs aux niveaux d’avant la crise avec une hausse dans la quasi-totalité des groupes de produits. Cette situation devrait changer avec la politique de substitution des importations. Justement, le journal insiste sur ce point qui a été soulevé dans le dernier rapport sur le Nouveau modèle de développement. "L’élargissement des débouchés et la réduction significative de la propension à importer impacteront positivement les équilibres extérieurs", affirme-t-il. De plus, le NMD "devra induire une forte impulsion du système productif, renforçant autant les capacités à l’export que l’éventail des produits fournis localement".
Par Rachid Al Arbi
Le 02/06/2021 à 22h54