Les dépenses fiscales plombent le budget de l’Etat. Dans son édition hebdomadaire, La Vie Eco rapporte ainsi qu’elles augmenteront, en 2016, à 32,5 milliards de DH, soit plus de 2% par rapport à l’an dernier. Même si leur part baisse dans les recettes fiscales, elles pèsent 3,2% du PIB.Au total, ce sont 407 mesures qui ont été recensées pour 2016, dont 306 ayant fait l’objet d’évaluations.
Cette hausse est attribuable à l’augmentation de la dépense relative à l’Agence de logement et d’équipement militaire (ALEM), soit 620 millions de DH. A cela s’ajoute la hausse de 158 millions de DH des dépenses relatives à l’acquisition de terrains nus ou comportant des constructions destinées à être démolies. Sans oublier la dépense relative à l’exonération des OPCVM (+108 millions de DH).
Les dépenses fiscales bénéficient fortement à la TVA. En 2016, cet impôt représentera 46,8% du total, avec un montant prévisionnel de 14,4 milliards de DH. L’IS, lui, est second avec plus de 5 milliards de DH. Suivent ensuite les dépenses liées à l’IR, qui seraient de 4,2 milliards de DH. Le montant des mesures fiscales sur les droit d’enregistrement atteint de son côté 5,7 milliards de DH.
Et c’est le secteur de l’immobilier qui profite le plus des dérogations. Il faut dire qu’il totalise 45 mesures dont 36 évaluées à 7,6 milliards de DH. Le secteur de la prévoyance sociale coûtera 3,2 milliards de DH, suivi de l’agriculture et de la pêche, ainsi que des services publics.Les entreprises exportatrices bénéficient, de leur côté d’une mesure pour un total de 2,4 milliards de DH.