Le stress gagne les chefs d’agences bancaires. Cette fonction, valorisée et bénéficiant d’un certain prestige il y a encore quelques années, n’est visiblement plus synonyme que de soucis et d’une pression grandissante au quotidien, affirme La Vie Eco dans sa publication de ce 26 octobre.
Modèle bancaire évoluant à un rythme très accéléré induisant des remises en question permanentes, pression de la part de la hiérarchie, conjoncture difficile… Les sources du stress quotidien des chefs d’agences bancaires sont multiples.
L’hebdomadaire va jusqu’à affirmer que le malaise et le sentiment de découragement sont perceptibles au sein de la profession, ajoutant que la principale raison du stress provient des objectifs commerciaux à atteindre dans une conjoncture qui reste morose. La concurrence exacerbée ne facilite pas les choses, d’autant que le client peut changer de banque d’un jour à l’autre.
C’est clairement au chef d’agence de faire le premier pas vers le client aujourd’hui, note la publication expliquant que malgré leur dévouement, les chefs d’agences ne sont pas à l’abri de la déception.
La clé du succès, aujourd’hui, est d’impliquer tout le personnel pour atteindre les objectifs définis. La digitalisation accentue aussi le stress des responsables dans la mesure où le client peut désormais effectuer ses opérations bancaires traditionnelles à distance, ce qui limite ses déplacements en agence, et du coup, réduit les opportunités de le convaincre d’acheter de nouveaux produits.