Malgré les faibles taux d’intérêt, les bons du Trésor suscitent un remarquable engouement, note L’Economiste dans sa livraison de ce 22 novembre. En effet, les obligations d’Etat sont toujours très recherchées, à en croire le volume des soumissions qui, sur les dix premiers mois de l’année, a culminé à 397 milliards de dirhams.
Le quotidien souligne que les banques, les compagnies d’assurances, les caisses de retraite et les OPCVM sont les principaux investisseurs sur ce support de placement. Et d'ajouter que, entre janvier et octobre, le taux de satisfaction de la demande s’est établi à 26% et que le Trésor a mobilisé 103 milliards de dirhams. Le journal souligne aussi que l’activité du Trésor sur le marché contraste avec l’amélioration des finances publiques, soulignant que le déficit budgétaire s’est inscrit en recul de 4,3 milliards de dirhams à 28,5 milliards de dirhams à fin octobre.
Notons que les taux moyens pondérés primaires s’étalaient, à fin octobre, de 2,14% pour la maturité 13 semaines à 3,27% sur le 10 ans et 3,76% sur le 15 ans. Il faut savoir qu’en 5 ans, les baisses dépassent 1 point de pourcentage sur certaines maturités. Cependant, les investisseurs doivent composer avec les taux bas, à moins de s’orienter vers des actifs plus risqués.
L’Economiste ajoute que le contexte de taux bas sur le marché obligataire impacte aussi directement les particuliers, dans la mesure où l’essentiel des cotisations dans les contrats d’assurance-vie est placé sur les bons du Trésor.
