Le tourisme dans le Royaume a connu une année exceptionnelle en 2024, atteignant des records historiques en termes d’arrivées et de nuitées.
Ce dynamisme a également stimulé des secteurs connexes tels que la restauration, les loisirs, le transport et, bien entendu, la location de voitures, indique le magazine Finances News Hebdo.
«L’année 2024 a débuté lentement, mais la situation s’est nettement améliorée après le Ramadan, avec une accélération notable durant la période estivale et les mois suivants. Cette progression a touché presque toutes les régions, particulièrement les grandes destinations touristiques. Nos résultats ont même dépassé ceux de 2019, qui était notre année de référence», affirme Tarik Dbilij, président de la Fédération des loueurs automobiles sans chauffeurs au Maroc (FLASCAM), cité par l’hebdomadaire.
Concernant les perspectives pour 2025, Tarik Dbilij s’est dit confiant, anticipant une continuité de cette tendance positive.
Le secteur devrait maintenir sa dynamique positive, avec la poursuite des investissements dans le renouvellement des flottes et l’élargissement des offres.
Cette année s’annonce riche en événements, consolidant davantage le statut du Royaume, comme étant une destination touristique incontournable.
L’augmentation des liaisons aériennes, combinée aux initiatives de promotion menées par le ministère du Tourisme et l’Office national marocain du tourisme (ONMT), contribue activement à cet essor.
Par ailleurs, la demande croissante pour la location de voitures, aussi bien de la part de touristes étrangers que de résidents locaux, témoigne de l’attractivité et des avantages pratiques de ce service.
En 2024, les achats des loueurs ont représenté 35% des ventes totales du marché automobile, avec une prédominance des marques Dacia et Renault, qui comptent pour 62% des acquisitions.
En plus d’alimenter le marché des voitures neuves, les loueurs jouent également un rôle clé dans le segment des Véhicules d’occasion (VO).
«Malgré un cadre législatif réglementant l’activité, le secteur reste freiné par une concurrence déloyale de l’informel, qui continue de se développer, notamment avec l’expansion du tourisme», à cause de pratiques informelles qui se sont amplifiées dans les villes touristiques, où de nombreux opérateurs clandestins exercent leurs activités sans respecter les réglementations en vigueur, dont les conditions liées au statut de l’entreprise, à la gestion et aux véhicules proposés, déplore le magazine.
Bienvenue dans l’espace commentaire
Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.
Lire notre charte