Les dernières précipitations ont eu un impact positif sur les retenues des barrages qui atteignent actuellement plus de 5,52 milliards de mètres cubes (m3), soit un taux de remplissage de 34,3%, a précisé Nizar Baraka qui répondait à une question d’actualité sur «les mesures prises pour traiter la problématique de la pénurie d’eau», posée par les groupes de la majorité et de l’opposition à la Chambre des conseillers.
En dépit de ces dernières précipitations, les retenues des barrages restent faibles par rapport à l’année précédente durant laquelle le taux de remplissage avait atteint 50,8%, a-t-il enchaîné, ajoutant que les neiges vont alimenter les barrages, ce qui laisse entrevoir une amélioration de la situation.
Le volume des précipitations, du 1er mars jusqu’à aujourd’hui, s’est chiffré à 6.365 millimètres (mm), soit le double de celui enregistré entre septembre et février derniers, a fait savoir Nizar Baraka, expliquant que ces pluies ont eu un impact positif sur la nappe phréatique et l’agriculture et ont sauvé les cultures printanières et le bétail.
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Pour faire face à la pénurie d’eau, le ministère de l’Equipement et de l’Eau a pris des mesures d’anticipation en faveur des régions les plus touchées, a-t-il informé, rappelant, dans ce sens, le plan d’urgence mis en place par le gouvernement afin de remédier à ce problème dans le bassin de Moulouya avec une enveloppe budgétaire de 1,3 milliard de dirhams.
Certaines régions pourraient pâtir d’une faiblesse des ressources hydriques, particulièrement la région de l’Oriental, Oued Ziz et Tansift, a-t-il conclu.