Le secteur halieutique, moteur de croissance pour l’économie marocaine: telle est l’ambition du plan Halieutis lancé en 2009. Sous le thème «Les nouvelles technologies dans la pêche: pour une meilleure contribution halieutique dans l’économie bleue», la cinquième édition du Salon Halieutis rassemble tous les acteurs concernés. Et cette année, la Norvège est l’invitée d’honneur. Ce pays entretient des relations de coopération étroite avec le Maroc en matière de recherches halieutiques, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 20 février. En termes de chiffres, la Norvège est le 34ème client des produits de la pêche exportés par le Maroc, avec un volume de 2.480 tonnes pour une valeur de 72 millions de dirhams en 2017, soulignent les responsables.
Et le secteur de la pêche maritime, c’est 200.000 emplois directs, une industrie de valorisation à terre qui compte plus de 440 unités, ou encore une flotte de pêche (artisanale, côtière et hauturière) dont la production annuelle atteint les 1,4 million de tonnes. Résultat: le Maroc est le premier pays du continent africain en termes de captures marines et le 13ème au niveau mondial (2016). Le plan Halieutis a dynamisé le secteur. La gestion durable des pêcheries a permis de couvrir les volumes débarqués par des plans d’aménagement à hauteur de 96%, précise le journal qui ajoute qu’en 2017, la valeur de la première vente des captures a totalisé un montant de 11,6 milliards de dirhams, tandis que les exportations des produits de la mer ont atteint 22 milliards de dirhams.
