Le secteur bancaire examiné par les parlementaires

Othman Benjelloun, président du GPBM

Othman Benjelloun, président du GPBM . DR

Revue de presseKiosque360. Le secteur des banques est décortiqué au Parlement. La mission parlementaire sur les banques reçoit, jeudi 14 janvier, Othman Benjelloun, président du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), pour passer au crible ce secteur.

Le 12/01/2021 à 19h24

La mission parlementaire provisoire relative aux organismes de crédit et établissements assimilés attend, jeudi 14 janvier, Othman Benjelloun, président du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), pour examiner l’état du secteur et les répercussions de la crise, ainsi que celles des mesures prises. Dans le viseur notamment, les banques «retail», à savoir les établissements exerçant des activités de crédit et commercialisant des produits de placement auprès de clientèles individuelles comme les particuliers, les professions libérales, les commerçants, artisans, ainsi que les petites et moyennes entreprises (TPME, PMI), comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 13 janvier.

Durant cette réunion, différents points seront évoqués, comme le niveau des taux d’intérêt pratiqués sur le marché. Dans le cadre du programme intégré d’appui et de financement des entreprises, le taux d’intérêt a été plafonné à 2%, ramené à 1,75% pour le monde rural. Ce taux est historiquement le plus bas appliqué dans le pays.

Les autres dossiers qui seront mis sur la table? Les risques d’entente, le transfert des mesures prises dans le cadre de la politique monétaire (baisse du taux directeur, assouplissement des règles prudentielles, facilité de financement et refinancement auprès de la banque centrale) sur le marché national et les produits commercialisés au grand public, comme le soulève le journal, revenant sur le poids du secteur bancaire. En effet, comme le mettait en avant Othman Benjelloun lors d’une allocution en janvier 2020, le secteur est le premier contributeur fiscal à hauteur de 15 milliards de dirhams d’impôts (chiffres de 2019) et les crédits bancaires ont atteint 900 milliards de dirhams, soit douze fois le niveau enregistré en 1999. 

Par Fayçal Ismaili
Le 12/01/2021 à 19h24