Le marché de la fibre optique se développe de plus en plus au Maroc et, plus généralement, en Afrique. Dans son édition du 1er mai, L’Economiste constate ainsi une demande grandissante de la connectivité à haut débit. D'ailleurs, les investisseurs, aussi bien marocains qu’étrangers, se mobilisent tant le potentiel de croissance est énorme. Les grands acteurs mondiaux comme Nexans ou 3M se sont déjà installés. Le dernier géant à avoir installé son usine au Maroc n’est autre que Furukawa Electric, qui a commencé par un investissement de 200 millions de dirhams qu’il devrait, à moyen terme, porter à 300 millions de dirhams. La société emploie près de 200 personnes.
Aujourd’hui, c’est un nouvel écosystème de la fibre optique qui est en train de se mettre en place. Il se compose de promoteurs immobiliers, de bureaux d’études, d'architectes, d'installateurs, de fabricants de fibre optique, ainsi que des pouvoirs publics.
Le journal indique, à juste titre, que le développement des smart cities passe obligatoirement par le développement de la fibre optique, indispensable pour faire du Maroc un hub technologique pour l’Afrique.Le quotidien économique souligne, à ce propos, que les ambitions du Maroc en la matière sont importantes puisque le pays prévoit l'accès d’au moins 50% de la population au très haut débit à l'horizon 2020, avant sa généralisation dans les 5 années à venir.Autre objectif: le raccordement du réseau de la fibre optique à tous les services administratifs dans les zones éloignées ou moins rentables d’ici 2020.
Ceci dit, L’Economiste fait un constat peu reluisant de la situation sur le terrain, puisqu’il avance que le marché reste embryonnaire dans un contexte où les opérateurs se marchent sur les pieds concernant le découpage. Cette bataille entre opérateurs est coûteuse en termes d’agent et de temps.
