Le Fonds de développement rural contrôle les projets financés

Photo d'illustration.

Photo d'illustration. . Dr

Revue de presseKiosque360. Au total, 146 programmes du ministère de l'Urbanisme seront audités prochainement. L’examen portera, notamment, sur les modalités et conditions d’exécution des conventions.

Le 07/09/2017 à 22h44

Les programmes conventionnés et financés par le Fonds de développement rural et des zones montagneuses vont être passés au crible. Dans son édition du jour, L’Economiste annonce ainsi que les projets du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville seront bientôt audités. Le journal révèle d'ailleurs que la désignation de l'adjudicataire du marché interviendra jeudi 12 octobre.

La convention de 2008 affecte 60% des ressources du Fonds aux projets agricoles dans les zones irriguées, pluviales, pastorales et montagneuses et 40% au soutien des projets visant la promotion des territoires et leur accompagnement. Or, le quotidien relève «un télescopage de compétences sur le terrain, notamment de la part du ministère de l'Urbanisme». Même la Cour des comptes dénonce une «contribution au financement de plusieurs actions relevant plutôt du secteur de l’Agriculture».

Au total, le ministère de l'Urbanisme a financé, entre 2009 et 2016, plus de 800 projets de développement intégrés répartis sur 146 programmes conventionnés et subdivisés en quatre groupes. Il y a, d’abord, les projets sélectionnés à partir des études et stratégies élaborées par l’Aménagement du territoire, les agences de développement, l’INDH et les stratégies sectorielles. Un second groupe rassemble 62 programmes, tandis qu'un troisième se consacre à l’émergence de projets émanant des territoires ruraux, avec 56 programmes lancés. Le quatrième groupe se concentre sur deux projets de développement au niveau provincial.

Le contrôle de ces 146 programmes portera sur les modalités et conditions d’exécution des conventions, la conformité de l’utilisation des ressources financières et les écarts entre les ressources mobilisées, notamment celles engagées et réellement encaissées.

Par Rachid Al Arbi
Le 07/09/2017 à 22h44