Le CMC prend les devants pour 2030

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Revue de presseKiosque 360. Le Centre marocain de conjoncture (CMC) organise un débat auquel sont conviés des politiciens, hommes d’affaires et universitaires. Objectif: tracer la feuille de route 2030.

Le 23/05/2016 à 23h51

Le Centre marocain de conjoncture (CMC) organise ce mardi, à Casablanca, une conférence où il sera question de trouver des voies d’émergence.

Dans son numéro du 24 mai, le quotidien L’Economiste annonce que le centre compte débattre, avec ses invités, des scénarios de croissance et leur implication dans les politiques du royaume. Un joli parterre est prévu pour l'occasion, avec la participation d’hommes politiques, d’universitaires et d'hommes d’affaires.

L’objectif: élaborer un diagnostic stratégique pour les 15 prochaines années. Le débat ne sera pas exclusivement centré sur la croissance ou l’économie mais ira bien au-delà, promettent les équipe du CMC. Autrement dit, des discussions autour des équilibres sociaux, des conditions de vie et de la cohésion sociale, devraient de même être à l'ordre du jour.

Selon la publication, l’avenir ne se limite pas à la croissance du PIB, mais doit tenir compte de l'évolution des conditions de vie des Marocains.

C’est dans ce sens que le Centre marocain de conjoncture pointe les avancées réalisées par le royaume, notamment en termes d’infrastructures et de réglementation mais, aussi, au niveau de l’amélioration du climat des affaires. Le pays profite de sa situation géographique favorable, non loin du vieux continent, véritable gisement d’investisseurs à la recherche de plateformes compétitives.

En outre, le Maroc a conclu plusieurs accords de libre-échange et s’est dernièrement tourné vers l’Afrique de l’Ouest pour diversifier ses horizons économiques. Cela dit, le défi, pour le Maroc, serait de faire la liaison entre les deux continents. S’appuyant sur tous ces éléments et bien d’autres, le CMC a lancé, depuis plus d'un an, la réflexion sur les perspectives de croissance d’ici 2030. Les débats prévus porteront aussi sur les nouveaux moteurs de croissance, les facteurs de risque, les politiques d’ouverture et les stratégies sectorielles.

Par Fayçal Ismaili
Le 23/05/2016 à 23h51