Christine Lagarde, directrice générale du FMI, a affiché sa satisfaction à l'issue de sa visite de travail au Maroc. "J'ai été reçue par le roi Mohammed VI. Lors de ma visite, j'ai félicité les autorités marocaines pour les progrès accomplis. La situation économique s'est améliorée et des réformes importantes ont avancé en dépit d'un environnement difficile", a déclaré, vendredi, la patronne du FMI, lors d'une conférence de presse clôturant sa visite. Toujours est-il, Lagarde a estimé que "le chômage des jeunes reste important. Il faut créer les entreprises et encourager la compétitivité".
Selon Lagarde, "les résultats économiques du Maroc se sont améliorés en 2013. La crise dans la zone euro a entraîné un ralentissement de la croissance qui a été, selon elle, compensée pour l'essentiel par une récolte agricole exceptionnelle". Pour la directrice générale du FMI, "l'action vigoureuse des pouvoirs publics, conjuguée à la baisse des prix internationaux du pétrole, a contribué à réduire le déficit budgétaire de près de 2% du PIB à 5,4%". "Nous prévoyons que la croissance ralentira au-dessous de 4% en 2014 car la production agricole devrait approcher de son niveau normal, mais l'activité hors agriculture devrait se redresser grâce notamment à la reprise en Europe", a-t-elle ajouté, avant d'adresser ses encouragements pour "poursuivre les réformes budgétaires difficiles". Christine Lagarde a appelé les pouvoirs publics à mettre en oeuvre un programme de réformes structurelles visant à rehausser la compétitivité, à améliorer le climat des affaires et à créer davantage d'emplois". La DG du FMI a estimé en conclusion qu'il reste "essentiel de s'employer à dégager un consensus sur les réformes les plus importantes, notamment du système des retraites".
