Mieux vaut tard que jamais. C’est l’adage qui caractérise certainement l’état d’esprit des opérateurs de l’agro-industrie qui ont, enfin, décroché leur contrat-programme. Tant attendue depuis plusieurs années, la signature de ce contrat est intervenue en marge du Salon international de l’agriculture du Maroc qui se tient à Meknès jusqu’au dimanche 23 avril.
Aujourd’hui Le Maroc revient sur les détails de cette feuille de route du secteur agroalimentaire dans son édition de ce mercredi 19 avril, soulignant que son objectif est de développer et valoriser le secteur.Ainsi, on apprend que plus de 371 unités industrielles seront mises à niveau, dans le cadre d'un partenariat public-privé.Une enveloppe de 12 milliards de DH devrait servir à rapprocher les multiples phases de production agroalimentaire et rendre les chaînes de valeur de cette industrie plus compétitives. Selon le journal, l’ambition derrière ce contrat-programme est de créer des synergies entre l’ensemble des acteurs du secteur pour répondre aux attentes du marché local et international.
De même, on apprend que la participation du secteur privé devrait se chiffrer à 8 milliards de DH et que l’apport de l’Etat devrait atteindre les 4 milliards de DH pour réunir les 12 milliards de DH nécessaires. Aujourd’hui Le Maroc fait remarquer que la signature de ce contrat-programme marque un tournant dans l’histoire de l’agro-industrie marocaine, soulignant que le secteur peinait à trouver un nouveau souffle depuis plusieurs années.
Le journal note aussi que le grand défi du secteur sera la compétitivité. Il faut de même savoir que les mesures retenues dans le cadre de cette nouvelle feuille de route ont été définies sur la base d’une liste de leviers dressée par l’ensemble des acteurs du secteur. L’industrie s’inscrit parfaitement, aujourd'hui, dans une vision d’intégration.
Aujourd’hui Le Maroc précise que cette intégration est bâtie autour de filières d’agro-business à forte valeur ajoutée, soit une dizaine de filières (agrumes, fruits et légumes, aviculture, lait, viandes rouges etc.). Soulignons que le secteur table sur un chiffre d’affaires de 42 milliards de DH dans les cinq prochaines années. Par ailleurs, notons que le contrat-programme vise à améliorer l’accessibilité des opérateurs marocains aux marchés internationaux, notamment africains.