A Laâouyne, la station de traitement des eaux usées entrera dans sa phase d’exploitation en 2018. D'ici là, sa réalisation nécessitera un budget estimé à près de 450 millions DH.
Le montage financier implique deux acteurs majeurs: le ministère de l’Intérieur qui intervient à hauteur de 75 millions de DH et le ministère délégué chargé de l’Environnement qui verse 150 millions de DH.
Quant à l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, ONEE/branche Eau, il mettra 225 millions de DH dans le projet.
Cette station visera notamment à protéger le milieu naturel et à préserver la nappe phréatique qui joue un rôle crucial dans l’approvisionnement de la ville en eau potable.
Ce projet de station s’inscrit dans le cadre du programme national d’assainissement liquide et d’épuration des eaux usées. La structure, une fois terminée, sera composée de quatre unités de pompage. Elle sera dotée de canaux de pompage longs de 6 km, de canaux de collecte de 4 km, et d'un canal réservé aux eaux usées d'une longueur de 5 km.
Cette station «permettra de satisfaire les besoins d’environ 320.000 personnes et de traiter près de 18.600 mille m3/jour d'eaux usées à l’horizon 2030», précise Mohamed Joulid, directeur régional de l’ONEE/branche de l’eau.
«Ce projet, actuellement en phase d’arbitrage, sera réalisé sur une superficie de près de 12 hectares et répondra aux besoins de la ville en matière d’irrigation des espaces verts», signale-t-il.
Et d’ajouter: «il permettra de réduire conséquemment la consommation d'eau potable dans ce domaine. N'oublions pas que Laâyoune fait l'objet d'un aménagement d’espaces verts».
Il a également relevé que: «ce projet à forte valeur écologique revêt une importance toute particulière».