La réforme des Centres régionaux d’investissement (CRI) est sur les rails. Au lendemain du discours du Trône qui a épinglé ces centres, le chef du gouvernement a ordonné la création d’une commission interministérielle présidée par le ministre de l’Intérieur, nous apprend La Vie Eco dans sa dernière livraison actuellement en kiosque.
La mission de cette cellule? Mettre à plat et moderniser complètement le travail des CRI, précise l’hebdomadaire qui se réjouit du fait que cette réforme, qui a pris du temps à se mettre en place, puisse enfin être sur les rails.
Il faut dire que toutes les parties prenantes dans ce dossier bougent enfin.
Le gros du travail consiste maintenant à préparer l’ossature d’un nouveau projet de loi qui va régir les CRI.
Soulignons que les Centres régionaux d’investissement, jusqu’à présent, ne sont régis que par la Lettre royale de janvier 2002, complétée par deux circulaires du ministère de l’Intérieur qui sont venues préciser leur rôle.
Quel sera donc le nouveau schéma qui sera adopté? Selon La Vie Eco, il s’agit d’abord de venir à bout des carences dont pâtissent les CRI actuellement.
Le journal ajoute que les parties prenantes vont s’inspirer des recommandations formulées par le cabinet McKinsey dans son étude relative aux CRI.
Notons que les conclusions de cette étude préconisent un repositionnement intégral de ces centres en les dotant de capacités institutionnelles et budgétaires propres et plus larges.
On apprend aussi que les nouveaux centres devraient être pilotés par un conseil d’administration composé de membres des partis politiques, des délégations administratives régionales, et également des représentants de la société civile et des associations professionnelles (CGEM, chambres de commerce, etc.).
Le cabinet McKinsey propose également un programme de transformation axé sur 7 volets, 25 initiatives stratégiques et 70 à 80 actions spécifiques en vue de renforcer les prérogatives et la mise en réseau des CRI.
Le journal avance aussi que le nouveau schéma qui sera retenu permettra aux CRI d’être davantage impliqués dans la déclinaison des politiques nationales au niveau territorial.