L’enseigne de Hard discount turque, BIM, fait fureur au Maroc depuis son implantation. En effet, grâce à ses campagnes de promotions hebdomadaires et ses prix cassés, elle a pu atteindre un maximum de clients. Selon le quotidien l’Economiste daté du 1er septembre, l’entreprise a réalisé, en 2013, un chiffre d’affaires de 898,5 millions de dirhams. Son résultat net, quant à lui, affiche 130 millions de dirhams pour la même année, contre 86,9 millions une année plus tôt.
Les magasins BIM se contentent d’ailleurs de seulement 3%, au maximum, de profit net, dans leur volonté d’avantager le client. En outre, le hard discounter, pour économiser sur le foncier, s’est focalisé, dans son implantation, sur des zones résidentielles de moyen standing et a fui les grandes artères des villes. Les magasins bénéficient généralement d’une décoration des plus basiques et n’utilisent que de simples flyers pour communiquer autour des bonnes affaires. Afin de réduire encore plus les coûts, la masse salariale des unités reste assez restreinte, avec seulement 5 personnes au maximum par point de vente.
Par ailleurs, l’enseigne ne vend que les produits de base, constitués à 40% de marques propres, le reste étant acheté localement. Dans ce sens, le quotidien rappelle qu’en novembre 2014, Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’industrie, avait rappelé à l’ordre le management de l’enseigne par rapport au sourcing et à la quote-part du made in Morocco. Depuis, presque tous les produits de première nécessité sont issus de l’approvisionnement local.
Actuellement, BIM compte 270 magasins répartis sur le royaume et emploie plus de 2600 salariés. Selon le management de l’entreprise, c’est la promotion interne qui prime et les futurs directeurs doivent obligatoirement passer par les magasins. D’ici fin 2019, l’enseigne ambitionne d’atteindre les 600 unités.