La nouvelle ère de la privatisation

Siège du ministère de l'Economie et des Finances à Rabat.

Siège du ministère de l'Economie et des Finances à Rabat. . Saad Zouhri - Le360

Revue de presseKiosque360. Pour mieux contribuer à la reprise, le programme des privatisations relevant de la Direction des établissements publics sera redimensionné. La priorité sera donnée à la cession des participations minoritaires et l'accélération des ouvertures de capital

Le 11/08/2021 à 23h10

Dans son édition du 12 août, L’Economiste décortique le rapport d’activité de la Direction des établissements publics et de la privatisation (DEPP) pour l’année 2020. Il relève que la pandémie de la Covid-19 n’a pas manqué d’impacter les Entreprises et les établissements publics (EEP) de manière différenciée. Ils ont toutefois fait l’objet d’un "suivi particulier et d’un accompagnement" à travers des mécanismes directs ou par la voie de la garantie du Fonds porté par la Société Nationale de Garantie et deS'agisant du financement de l’Entreprise,"la DEPP a mis en place au profit des EEP les circulaires ministérielles instaurant diverses mesures de souplesse en matière de gouvernance ainsi que des incitations à la réduction des délais de paiement et à la digitalisation depuis la déclaration de l’état d’urgence", note le journal. Il assure par ailleurs que l’année 2020 a permis l’accélération des PPP avec la refonte de leur cadre légal ainsi que l’accompagnement de plusieurs partenaires comme l’Institut Pasteur du Maroc, l’ONDA, le ministère de la Jeunesse et celui du Transport.

L’exercice précédent a également été marqué par le lancement d’une étude sur les projets comme celui de la station de dessalement de Safi (158 millions de dirhams) ou encore celui de la réutilisation des eaux usées à Marrakech (3,3 milliards de dirhams) et de la surélévation du barrage Mokhtar Soossi (1,5 milliard de dirhams).

Le quotidien se penche aussi sur le nouveau programme de privatisation rappelant que les cessions de participations de l’Etat prévues pour 2020 ont été reportées à 2021 et 2022 pour des raisons évidentes liées à la pandémie. Outre ce report, le quotidien soutient que l’exécutif a décidé de limiter le programme de transferts à la cession de certaines participations de l’Etat au profit des opérateurs publics. Il donne l’exemple de la vente des parts de l’Etat dans la société Foncière et l' Université Internationale de Rabat à la BCP. L’Economiste affirme que "les opérations de privatisation seront inscrites dans le cadre d’une vision intégrée permettant la création de synergie entre opérateurs publics et la consolidation des performances". Il faut dire que le besoin financier pour les secteurs impactés par la Covid est estimé à 12,7 milliards de dirhams.

Par Rachid Al Arbi
Le 11/08/2021 à 23h10