De 326,6 milliards de dirhams à 337,8 milliards de dirhams à fin juin, c’est l’évolution de la dette extérieure publique au premier semestre de l’année. En d’autres termes, elle a augmenté de 11,2 milliards de dirhams. Des données sorties tout droit de la direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE) relevant du ministère de l’Economie et des Finances dans son dernier bulletin trimestriel, dont l’objectif est notamment d’examiner l’évolution et la ventilation des charges et tirages de la dette extérieure publique par groupe de créanciers, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 2 octobre.
Ce qu’il en ressort? Côté encours de la dette des emprunteurs publics hors Trésor et du Trésor, on parle respectivement de 183,1 et de 154,7 milliards de dirhams. En termes de volume, 18,8 milliards de dirhams ont été mobilisés par le secteur public au premier semestre de l’année, comme le reprend le journal dans ses colonnes. Dans le détail, c’est 9,8 milliards de dirhams pour le Trésor et 9 milliards de dirhams pour le financement des projets des Etablissements et entreprises publics (EEP) et CTS.
Concernant le service de la dette extérieure publique, il s’est établi à 14 milliards de dirhams à fin juin 2019, dont 8,3 milliards de dirhams réglés par les EEP ainsi que les autres emprunteurs publics, et 5,7 milliards de dirhams par le Trésor. Avec 53,5% de parts, les EEP représentent ainsi les premiers emprunteurs aux côtés du Trésor avec 45,8%, comme le soutient le quotidien, ajoutant que la structure des créanciers est dominée à hauteur de 49,5% par les créanciers multilatéraux, au moment où les créanciers bilatéraux sont à 26,6%.