La Caisse de Dépôts et de Gestion (CDG) veut restructurer sa dette. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que la Caisse veut réduire son endettement, en particulier dans les filiales immobilières, notamment CGI et Dyar Al Mansour. Cet endettement dépasse les 14,9 milliards de DH. Cependant, le journal relève que le groupe dispose d’un potentiel d’endettement de 40 milliards de DH supplémentaires. Cela lui ouvre ainsi la voie à la réalisation de nouveaux investissements. Et des investissements, la Caisse compte en faire beaucoup avec la régionalisation, notamment.
Cité par L’Economiste, Abdellatif Zaghnoun, DG de la CDG, assure que le groupe, dans le cadre de son nouveau plan stratégique 2022, compte maintenir le même rythme d’investissements qu’au cours des 5 dernières années. Plus de 45 milliards de DH ont notamment été consacrés, entre 2011 et 2017, à l’immobilier, à l’aménagement urbain et à l’aménagement des zones industrielles.
Une partie des investissements futurs de la Caisse ira certainement en Bourse. Justement, le groupe, qui est «le premier investisseur institutionnel», porte une attention particulière à la situation du marché des actions. Faisant partie du tour de table de la société gestionnaire de la Bourse de Casablanca depuis son ouverture en 2016, il est d'ailleurs, à travers sa filiale CDG Capital, devenu président de son conseil d’administration. Dans ce sens, il est question «de donner de l’impulsion à l’activité de la Bourse, qui manquait de dynamisme».
Les acteurs du marché travaillent aujourd’hui «sur un projet industriel qui concerne toutes les parties prenantes (Bourse, Maroclear…) pour mettre en place les axes d’amélioration qui vont permettre la redynamisation du marché actions». Le plan sera bientôt finalisé, selon L’Economiste.
Côté introduction, Zaghnoun annonce, sur les colonnes du quotidien, qu’une réflexion de fond est en cours pour déterminer les recrues. Orange, ex-Meditel, a toujours été la parfaite prétendante à la côte et «va tôt ou tard être introduite en Bourse», comme prévu dans le pacte d’actionnaires, «au moment opportun». En effet, plusieurs paramètres internes et relatifs au marché entrent en ligne de compte. Ceci dit, «le sujet a été évoqué entre actionnaires à plusieurs reprises».