La Banque mondiale poursuit son soutien au Maroc pour son développement dans l’énergie solaire. L’institution financière internationale vient ainsi d’accorder au royaume une enveloppe supplémentaire de 125 millions de dollars (soit 1,18 milliard de dirhams), pour laquelle le Fonds pour les technologies propres a contribué à hauteur de 25 millions de dollars, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 14 juin. Ce montant est destiné à financer le développement et la construction des centrales Noor-Midelt I et II, soit du deuxième complexe solaire thermodynamique à concentration (CSP) du Plan solaire marocain Noor, piloté par l’Agence marocaine pour l’énergie solaire (Masen).
A terme, Noor-Midelt I et II auront une capacité de 600 à 800 megawatts. Et elles seront, avant tout, un exemple d’innovation en matière d’énergie solaire puisque ces deux nouvelles centrales utiliseront à la fois les technologies CSP et photovoltaïques. En effet, ce fonctionnement est qualifié d’ «inédit» par Moëz Cherif, économiste principal de l’énergie à la Banque mondiale pour le Maghreb. Ce complexe «confirme le rôle pionnier du Maroc dans la région en matière d’énergie renouvelable», affirme, de son côté, Marie Françoise Marie-Nelly, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, citée par le quotidien.
Plus encore, cet immense complexe conforte, avec cette nouvelle infrastructure, sa position au niveau international en matière d’énergie solaire. Il alimentera ainsi en électricité plus d’un million d’habitants, contribuant ce faisant à réduire la dépendance du Maroc au pétrole à hauteur de 2,5 millions de tonnes par an, de même que les émissions de carbone de 760.000 tonnes par an.