Il y a un peu plus d’une semaine, le ministre de l’Intérieur annonçait que les directeurs des 12 CRI seront renouvelés avant la fin de l’année 2019. Sauf que Abdelouafi Laftit a dû relancer les appels à candidature pour les postes de directeurs de trois CRI: Laâyoune-Sakia El Hamra, Guelmim-Oued Noun et Rabat-Salé-Kénitra.
Ces postes ont fait l’objet d’appels à candidature à la date du 10 octobre alors que les nouveaux directeurs devaient être connus le 28 du même mois. Mais il semble que ces appels ont été infructueux. A ce deuxième essai, les postulants ont jusqu’au 13 décembre pour déposer leurs dossiers.
Lire aussi : Les CRI frappés par un séisme
Depuis fin septembre dernier, le ministère de l’Intérieur a lancé la procédure pour remplacer les directeurs des 12 CRI du royaume.
Il faut rappeler que le ministère de l’Intérieur avait placé la barre très haut pour cette opération.
Les candidats doivent en effet justifier d’une expérience minimale de 8 ans dans des postes à hautes responsabilités, dont au moins 4 années à la tête d'entreprises publiques ou privées, au Maroc comme à l’étranger.
En plus de devoir être diplômés d'un cycle supérieur en ingénierie, ou en gestion, en économie ou en finances, en commerce ou en architecture, ces candidats doivent maîtriser au moins trois langues: l'arabe, le français et l'anglais. A ces compétences, il faut ajouter une bonne connaissance générale des institutions, et en particulier, être un fin connaisseur du domaine des investissements.
Lire aussi : Investissements étrangers: la fin des avantages fiscaux
Rappelons que depuis la mi-novembre dernier, neuf nouveaux directeurs de CRI ont été nommés en conseil de gouvernement. Il s’agit de Salmane Belayachi (Casablanca-Settat), Yassine Al Mousfir (Marrakech-Safi), Mohamed Ghassan Bouhya (Tanger-Tétouan-Al Hoceima), Yassine Tazi (Fès-Meknès), Mohamed Sabiri (l’Oriental), Mounir Houawri (Dakhla-Oued Eddahab), Marouane Abdelaâti (Souss-Moussa), Mohamed Amine Bekkali (Béni Mellal-Khénifra) et Allal El Baz (Draâ-Tafilalet).