Les différents projets d’infrastructures programmés par le royaume à l’horizon 2035 nécessiteraient une enveloppe budgétaire de plus de 600 milliards de DH. De quoi faire saliver les opérateurs du secteur des BTP, marocains et étrangers!
Ce chiffre a été annoncé par les représentants du ministère de l’Equipement, du transport et de la logistique lors de la participation du département aux travaux du premier atelier de coopération entre le Maroc et le Conseil de coopération du Golfe, qui se tient cette semaine à Rabat.
Ces investissements devraient, d’abord, toucher le plan routier qui vise à réaliser 7.000 km de routes nationales aménagées sur les 20 prochaines années et 24.000 km de routes rurales.
A cela, il faut ajouter un programme d’investissement dédié à la maintenance d’environ 2.000 km de routes chaque année.
Concernant les autoroutes, le programme du ministère prévoit la réalisation de deux nouveaux plans, couvrant un linéaire total de 1.649 km, et dont le but principal sera de relier l’ensemble des régions du royaume et les grandes villes.
Avec le développement de nouveaux projets de ports et d’aéroports, le réseau autoroutier devra également relier ces infrastructures aux grands pôles économiques.
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Par ailleurs, le département de tutelle prévoit d'effectuer une étude pour la réalisation d’une autoroute reliant Guelmim et la frontière mauritanienne. Elle s’étendra sur plus de 1.200 km.
Les 600 milliards d’investissements prévus intègrent également différents projets dans le secteur ferroviaire, avec l’objectif de réaliser, à l’horizon 2035, 2.743 km de lignes classiques et 1.500 km de lignes à grande vitesse.
Il est en outre prévu de renforcer le réseau du transport ferroviaire régional de Casablanca.
Quant aux aéroports, le ministère vise à construire le nouvel aéroport de Marrakech, à élargir les autres aéroports afin d’accroître leur capacité . De 28 millions passagers actuellement, la capacité d'accueil devrait atteindre 90 millions d’ici 2035.
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Enfin, pour ce qui est les infrastructures portuaires, le programme consiste à créer six nouveaux pôles portuaires, procéder à sept nouvelles opérations d’extension et cinq autres de réhabilitation des ports déjà existants.
De grands chantiers sur les 20 prochaines années, reste maintenant à en assurer le financement. A ce niveau, les pouvoirs publics avaient à maintes reprises fait part de la nécessité de développer des partenariats publics-privés en vue d'alléger le budget de l'Etat du poids de ces investissements.