Inauguration d’une usine pour l’impression 3D

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Revue de presseThales se positionne sur le marché de l’impression 3D. Le groupe va donner aujourd’hui le départ de la fabrication des produits à forte valeur ajoutée pour l’aéronautique dans sa nouvelle usine qu’il inaugure à Casablanca

Le 06/09/2017 à 23h04

Thales ose l’impression 3D. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que le groupe inaugurera aujourd’hui un site dédié à la fabrication additive à Casablanca. L’unité, qui sera la seule à réaliser l’impression 3D pour les filiales du groupe, est située dans la zone Midparc, sur une superficie de 1.000 m2. Le groupe a opté, selon le quotidien, pour la technologie du frittage laser métal, lui qui compte acquérir, au cours des 5 prochaines années, un parc équivalent à 10 machines technologiques SLM provenant de la filiale 3D Systems. Outre le matériel, la société assurera la formation des ingénieurs qui travailleront à l’usine.

Le journal assure que les dimensions maximales des produits fabriqués seront de 25 cm x 25 cm x 30 cm dans un premier temps. Celles-ci seront amenées à augmenter en fonction des besoins des clients.

L’usine entre parfaitement dans le cadre du Plan d’accélération industrielle 2014-2020 qui projette la structuration d’un écosystème impliquant Thales et ses fournisseurs locaux. Selon le management du groupe cité par L’Economiste, le centre offrira des produits de très forte valeur ajoutée, en s’appuyant sur l’écosystème aéronautique de Casablanca pour le post-processing, les opérations mécaniques ou le traitement de surface.

Thales, comme le précise L’Economiste, «a opté pour le Maroc en raison de l’existence d’une supply chain et de la qualité de son enseignement académique en matière mécanique». Le centre de Casablanca ambitionne de devenir le centre de mécanique 3D à l’échelle mondiale pour le groupe. Justement, il est question d’y fabriquer toutes les nouvelles pièces. D’ailleurs, Thales a décidé, pour son processus d’impression 3D, d’agglomérer des poudres d’alliages métalliques grâce au laser à haute intensité. Ainsi, la fabrication additive permettra de transformer un modèle 3D en objet physique. Cette technique devrait permettre un gain de temps, que ce soit au niveau du développement qu’au niveau de la fabrication de pièces hautement valorisées en alliages métalliques complexes pour l’aéronautique et le spatial.

Dans ce processus, Thales gère l’ensemble de la chaîne des valeurs des pièces réalisées en 3D. Cela va de la conception au contrôle, en passant par le post-traitement des pièces et l’application de prototypage...

Par Rachid Al Arbi
Le 06/09/2017 à 23h04