Importations: l’Etat met en place des normes pour protéger le marché local

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Revue de presseKiosque360. L’importation de plusieurs produits industriels sera soumise à un certificat de conformité afin de protéger le marché national. Cela est particulièrement valable pour les importations d’acier et des pièces de voitures, même en faibles quantités.

Le 27/11/2015 à 09h08

A cause des accords de libre-échange liant le Maroc à un certain nombre de pays –UE, USA, Turquie, Egypte, Jordanie, Tunisie, etc.-, le marché local est inondé de produits qui entrent sans droits de douane. Cette déferlante de produits étrangers constitue une menace pour la production industrielle locale, mais aussi pour la sécurité des consommateurs.

Face à cette situation, le Maroc dresse son bouclier de normes, révèle le quotidien “Aujourd’hui le Maroc” dans son édition du vendredi 27 au dimanche 29 novembre.

Ces normes ont été jugées nécessaires du fait de l’impact limité des mesures antidumping mises en place au cours de ces dernières années pour protéger certains pans de l’industrie nationale, de plus en plus fragilisés par les importations. Désormais, ces produits importés doivent respecter les normes marocaines.

Cette exigence de conformité est particulièrement valable pour l’acier dont le secteur souffre face aux importations en provenance des pays européens, mais aussi de la Chine et de la Turquie. Pour ce produit, selon “Aujourd’hui le Maroc”, «la consigne est claire pour les services des douanes. L’entrée sur le marché pour l’acier laminé à froid est subordonnée à un certificat préalable de conformité avec les normes nationales».

Parmi les produits soumis au contrôle de conformité figurent les produits laminés à chaud en acier de construction, ainsi que les produits plats en acier. Outre le secteur de la sidérurgie, d’autres produits industriels sont également soumis à un certificat de conformité, comme les appareils fonctionnant exclusivement aux gaz de pétrole liquéfiés, les garnitures de freins et les chargeurs de batteries. 

Enfin, selon le quotidien, «même les faibles quantités importées d’une valeur financière minimale devront faire l’objet d’un certificat de conformité». A titre d’exemple, explique le journal, «les chargeurs d’une quantité de cinq unités d’une valeur de 300 dirhams sont assujettis aux nouvelles directives».

Par Moussa Diop
Le 27/11/2015 à 09h08