Le secteur de l’immobilier prépare sa relance. Ainsi, Aujourd’hui Le Maroc rapporte dans sa livraison du jour que l’ensemble des acteurs sont dans le flou du fait de la violence et de la soudaineté de la crise. Soulignons que les chantiers sont à l’arrêt, les showrooms fermés, les demandes de crédit suspendues et par conséquent, les trésoreries durement impactées.
L’idée des professionnels est de sortir avec une vision commune pour préparer la reprise, souligne Aujourd’hui Le Maroc, ajoutant que les professionnels déplorent une augmentation de coûts de production et une baisse de ventes, sans pour autant mesurer l’impact des deux effets. On apprend que cinq défis majeurs ont été relevés. Il s’agit du maintien de l’activité sur les chantiers, le respect des engagements vis-à-vis des clients et sous-traitants, le respect des engagements envers les banques, la reprise de l’activité commerciale et la résistance au choc de trésorerie.
Le quotidien indique qu’en dépit des difficultés observées, cette crise s’avère une opportunité de relance effective du secteur qui, depuis un moment, souffre de maux chroniques et sombre dans un attentisme indéfini. Quant à la relance, les professionnels restent confiants pour l’avenir du secteur et sont unanimes sur la nécessité de structurer les actions autour de la demande pour sauver leur activité.
Aujourd’hui Le Maroc indique que la relance passe également par la révision des règles d’urbanisme qui pénalisent de manière très forte le consommateur et l'allègement des procédures administratives qui, de par leur lourdeur et leur lenteur, renchérissent le prix de l’immobilier. Les professionnels demandent à activer l’immobilier dédié à la classe moyenne en favorisant notamment la verticalité dans la construction et en mettant en place un programme détaillé tel que cela a été fait antérieurement pour le logement social.
On apprend aussi que parmi les urgences à traiter dans le secteur, les professionnels mettent l’accent sur une révision imminente de la VEFA (Vente en l’état futur d’achèvement). Soulignons que cette loi est quasiment inappliquée depuis son entrée en vigueur en 2012 et sa notification récente en 2016. Aujourd’hui Le Maroc rapporte qu’une proposition de loi est en cours d’élaboration visant à combler les failles du texte existant, notamment le paiement de 5% du prix de vente à la signature de l’acte de réservation qui va contre la protection de l’acquéreur.