Les promoteurs immobiliers se sont lancés dans la bataille du moyen standing. Dans son édition du 20 mars, L’Economiste souligne qu’ils n’ont pas attendu le dispositif incitatif spécifique à la classe moyenne pour investir dans cet important segment qu'ils considèrent comme un relais de croissance. «Somed, Onapar, CMKD, Alliances, Yamed, CGI, anticipent et parient sur le segment moyen standing, vu le nombre de programmes qui se multiplient dans les zones excentrées de Casablanca (Bouskoura, Zenata, Dar Bouazza...)». Des régions «où l'incidence foncière est inférieure à Casablanca intra-muros», parfois même dans des zones à proximité du centre-ville (Belvédère, Roches noires, La Gironde...).
Pour ce qui est des prix des appartements, le journal affirme qu’ils oscillent entre 9.900 et 14.000 dirhams le m2, avec une moyenne autour de 12.000 dirhams le m2. Il s’agit particulièrement d’appartements de 2 chambres plus salon avec «des spécifications précises en termes de qualité de finitions (équipements, ascenseur, garage, cuisine équipée...)».
Les futurs acquéreurs semblent chercher la «centralité», soit «une zone qui profite d'une localisation avantageuse, avec la proximité de la gare TGV, du centre-ville et de plusieurs centres d'intérêt, notamment la gare ferroviaire, le tramway, le port, le mall, la zone bureaux du Bd Mohammed V, en plus d'une bonne desserte routière». D’autant que les prix sont assez attractifs. En face, les budgets varient entre 600.000 et 1,8 million de dirhams. Dans ces conditions, affirme le quotidien, les projets de la zone Centre s'écoulent assez bien.
En effet, L’Economiste évoque un rythme de commercialisation compris entre 3 et 8 unités par mois et par projet, pour un taux d'écoulement de 8%. Les zones les plus prisées sont le Centre-Est (centre, Belvédère, 2 Mars, Gironde...) avec des prix situés entre 11.000 et 16.000 dirhams le m2 et le Sud Ouest (El Fida, Derb Soltane, Hay Mohammedi...) avec des prix entre 10.000 et 12.000 dirhams le m2.
Toujours est-il que, soutient L’Economiste, les Casablancais, en quête de qualité de vie, migrent plus vers des zones excentrées, loin des nuisances du centre-ville et garantissant un bon rapport qualité/prix.