Immobilier: la domotique toujours réservée à la clientèle haut de gamme

Immobilier de luxe en plein essor

Immobilier de luxe en plein essor . DR

Revue de presseKiosque360. La domotique est disponible au Maroc depuis quelques années, mais n’est toujours pas démocratisée. En effet, la cible demeure la clientèle aisée. Cela pourrait changer à l'avenir.

Le 23/08/2016 à 23h03

La domotique est devenue une réalité au Maroc depuis quelques années déjà, mais elle risque de gagner encore plus de place dans notre quotidien dans un avenir très proche. Dans son édition du mercredi 24 août, le quotidien Aujourd’hui le Maroc explique qu'une grande partie des projets immobiliers prochainement livrés seront dotés de cette nouvelle technologie.

Celle-ci, consiste, en plus clair, à intégrer un ensemble d’outils permettant de contrôler différents aspects du foyer, que ce soit en termes de sécurité, d’énergie ou de communication.

Toutefois, ces outils restent dédiés à une catégorie de clientèle assez aisée, comme le signale le support. La commercialisation se fait actuellement dans les grandes villes du royaume comme Casablanca, Rabat, Tanger, Fès ou Agadir.

Selon un expert cité sur les colonnes du journal, le problème résiderait dans les craintes liées à la maintenance en cas de panne. Il poursuit en pointant du doigt les difficultés trouvées par certains clients et le manque de main d’œuvre qualifiée.

Le souci que peuvent rencontrer les utilisateurs, c’est le blocage de tout un système qui englobe la connexion internet, la télévision, le téléphone et même l’ouverture des portes, sans service rapide de dépannage.

Par ailleurs, explique Aujourd'hui le Maroc, il existe deux moyens pour intégrer la domotique dans son foyer. Soit, méthode la plus efficace, lors de la construction, avec l'installation d'un système filaire et le tirage des câbles, soit par le biais d'une installation non-filaire, si la maison est déjà bâtie. L’ensemble est géré par un terminal ou via des télécommandes ou tablettes, selon l’installation initiale. Les prix diffèrent, bien entendu, d’une méthode à l’autre, comme le précise le quotidien.

Par Fayçal Ismaili
Le 23/08/2016 à 23h03