De janvier à septembre 2020, les recettes générées par les Investissements directs étrangers (IDE) se sont élevées à 19,16 milliards de dirhams et les dépenses à 7,64 milliards de dirhams, ce qui correspond à 11,52 milliards de dirhams de flux net des IDE, rapporte Aujourd’hui le Maroc qui, dans son édition de ce 11 février, reprend les chiffres provisoires de l’Office des changes.
Sur le podium des pays contributeurs, la France est en tête avec un flux de 3,42 milliards de dirhams à fin septembre 2020 contre 2,68 milliards de dirhams fin 2019. Elle est suivie de l’Espagne avec un flux de 1,35 milliard de dirhams et de l’Ile Maurice avec un flux de 808 millions de dirhams. On note aussi un retour en force de l’Afrique du Sud avec un flux de 797 millions de dirhams contre 1 million de dirhams à fin 2019…
S’agissant du flux net par secteur, le flux des IDE injectés dans les industries extractives s’élève à 134 millions de dirhams à fin septembre 2020 contre 97 millions de dirhams à fin 2019. Dans le secteur de la construction, les IDE sont de 222 millions de dirhams à fin septembre 2020 contre -91 millions de dirhams en 2019. Quant aux IDE dans les secteurs de l’agriculture, la sylviculture et la pêche, ils sont quasi-stable, autour de 325 millions de dirhams, indique le journal. En revanche, c’est une courbe en baisse qui se dessine pour les IDE dans les industries manufacturières (4 milliards de dirhams à fin septembre 2020 contre 5,11 milliards de dirhams en 2019), dans le secteur électricité, gaz, valeur et air conditionné (-91 millions de dirhams à fin 2020 contre 727 millions de dirhams en 2019) et dans le secteur de l’eau, de l'assainissement, de la gestion des déchets et de la dépollution (67 millions de dirhams contre 118 millions de dirhams à fin 2019).
