Voilà une décision qui enchantera les automobilistes de Marrakech. La société gestionnaire des horodateurs de la ville, Avilmar, n’est plus autorisée à poser des sabots sur les roues des voitures. Cette décision a été entérinée lors de la session du Conseil de la ville du 18 février dernier, rapporte le quotidien L’Economiste dans son édition de ce lundi 22 février.
D’après le journal, en cas de défaut de paiement ou de dépassement du temps de stationnement, la société devrait émettre un constat et envoyer l’amende à l’automobiliste. Il faut rappeler, d'ailleurs, que la pose de sabot est une action illégale. Cette tâche relève de l’ordre public et ne peut en aucun cas être déléguée à des personnes morales de droit privé. D’autres villes du royaume devraient suivre et adopter cette mesure en imposant la même interdiction aux sociétés gestionnaires d’horodateurs.
Selon L’Economiste, cette décision lève le voile sur plusieurs pratiques douteuses de ces sociétés. Par exemple, des gardiens sont parfois installés dans les rues dotées d’horodateurs et l’usager ne sait plus à qui s'adresser pour s’acquitter du paiement. Une commission de contrôle avait ainsi constaté plusieurs infractions avec double location de certaines aires de stationnement, alors que le système d’horodateurs était justement censé mettre fin à l’anarchie des locations et sous-locations d’aires de stationnements par les différents conseils communaux et arrondissements. Cette gestion peu pertinente devrait également être revue.