Fret aérien: la RAM convertit ses Boeing

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Pour développer l'activité de fret aérien, Royal Air Maroc met les bouchées doubles. Après l'acquisition des B.787 Dreamliner, elle passe commande à Boeing pour la reconversion du B. 767-300 en appareil de transport de marchandises.

Le 21/06/2017 à 13h31

La compagnie marocaine aérienne, Royal Air Maroc mise sur le développement de son activité de fret. Elle annonce un accord avec le constructeur aéronautique Boeing pour la «conversion en cargo du Boeing 767-300».

En clair, à travers cette commande, la Royal Air Maroc (RAM) transforme un avion de transport de passagers en un aéronef de transport de marchandises.

«Nous avons un véritable besoin d’avions-cargos, et nous avons eu du mal à trouver des avions sur le marché, c’est pourquoi nous avons choisi de convertir nos propres avions passagers. De plus, nous connaissons déjà cet avion et nous adopterons probablement la même approche à l'avenir», indique à ce propos, Amine El Farissi, directeur de RAM-Cargo. Le montant de cette opération de transformation n’a pas été communiqué.

En revanche, le transporteur national tient à rappeler que «l’offre cargo de Royal Air Maroc a été renforcée grâce à l’acquisition récente de plusieurs avions de grande capacité, en l’occurrence les B.787 Dreamliner».

Aujourd’hui, la flotte qui assure le fret comprend 54 appareils qui effectuent généralement des vols mixant généralement passagers et marchandises. Ces deux nouveaux appareils, en l’occurrence le B.767-300 et le B.737-300, permettront à la RAM de tripler sa capacité en matière de fret. Elle est actuellement de 25.600 tonnes par an et le top management compte atteindre les 77.000 tonnes.

De plus, la stratégie de développement de RAM Cargo inclut l’élargissement du périmètre de ses prestations. La société désire assurer le transport d'animaux vivants comme les chevaux, ou encore de produits pharmaceutiques et de marchandises de grande dimension.

Autre avantage de ces nouveaux appareils, c’est qu’ils peuvent effectuer des vols longs courriers.

Par Imane Azmi
Le 21/06/2017 à 13h31