Au terme des onze premiers mois de l’année, le déficit budgétaire hors privatisation a été de 49,4 milliards, contre 50,4 milliards un an auparavant. C’est ce qu’affirme la Banque Centrale, dans sa Revue mensuelle de la conjoncture économique et monétaire publiée le 16 janvier.
Plus d’investissementCette évolution est attribuable essentiellement à l’amélioration de 4,2% des recettes ordinaires. D’une part, les droits d’enregistrement et de timbres et les impôts directs sont en nette amélioration. D’autre part, les dons des pays du Golfe ont atteint 10,7 milliards contre 4 milliards à la même période de l’année précédente.Concernant les dépenses globales, elles augmentent de 3,5%, du fait principalement de la hausse des dépenses des autres biens et services qui ont progressé de 20,3% et celles liées à l’investissement de 10,1%. La charge de compensation, quant à elle, a été en baisse de 17,7%. Ainsi, le solde ordinaire a connu un allègement de 3,9 milliards par rapport à la même période de l’année 2013.
L’Etat paie ses arriérésL’autre fait marquant est qu’on assiste à la réduction des arriérés de paiement pour un montant de 4,4 milliards. Cela ramène leur stock à fin novembre 2014 à 12,9 milliards. Par conséquent, les besoins de financement du Trésor ont été de 53,9 milliards, au lieu de 55,4 milliards à fin novembre 2013. Outre la recette de privatisation de 2 milliards et compte tenu d’un flux net extérieur positif de 7,7 milliards, le Trésor a levé des fonds sur le marché intérieur d’un montant total de 44,1 milliards, en baisse de 3,7 milliards.