Ce déficit tient compte d'un solde positif de 13,8 milliards de dirhams dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA), indique la TGR dans son bulletin mensuel des statistiques des finances publiques (BMSFP) du mois de mai.
Ce bulletin fait également ressortir une baisse des recettes ordinaires brutes de 5,8% à 97 milliards de dirhams et une hausse des dépenses ordinaires émises de 1,9% à 107,3 milliards de dirhams, soit un solde ordinaire négatif de 10,3 milliards de dirhams.
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Le repli des recettes s’explique par la diminution des impôts directs de 2,3% et des recettes non fiscales de 61%, conjuguée à la hausse des droits de douane de 29,3%, des impôts indirects de 15,6% et des droits d’enregistrement et de timbre de 11,8%.
S'agissant des dépenses émises au titre du budget général, elles ont été de 156,5 milliards de dirhams à fin mai 2021, en baisse de 0,4% par rapport à leur niveau à fin mai 2020, en raison de la diminution de 14,4% des dépenses d’investissement, de la hausse de 1,7% des dépenses de fonctionnement et de 8,1% des charges de la dette budgétisée.
La hausse des charges de la dette budgétisée est attribuable à l’augmentation de 10,7% des remboursements du principal (20,9 milliards de dirhams) et de 3,8% des intérêts de la dette (11,5 milliards de dirhams).