La relation entre la Fédération nationale des minotiers (FNM) et le ministre Mohamed El Ouafa est dans l’impasse après que ce dernier n’a donné suite ni à la correspondance des minotiers ni à celle de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) qui bat en brèche les allégations d’El Ouafa en attestant que la farine mentionnée dans le communiqué du ministère des Affaires générales n’est pas impropre à la consommation. L’information est relayée par le quotidien Assabah dans sa livraison de ce mercredi 25 mars.
Selon un membre de la Fédération, cité par la publication, la FNM a laissé la porte ouverte devant les minotiers mentionnés dans le communiqué pour recourir à la justice, sachant que l’expression "farine impropre" a eu des conséquences désastreuses. Certains gros acheteurs, dont de grandes marques de boulangeries, auraient même gelé leurs contrats. Autre impact, les minotiers mis en accusation disposent de marque commerciale sur le marché et d’un label de qualité, ce qui a jeté le discrédit sur leurs produits.
Une source du journal a qualifié "d’irresponsable" la réaction du ministère qui a suscité un état de panique sur le marché, amenant l’ONSSA, l’autorité responsable du contrôle du respect des conditions sanitaires aux niveaux de la production et de la commercialisation, à publier un démenti.
Il semble que le torchon brûle entre les deux parties. Seul un communiqué du ministère pourrait apaiser la colère des minotiers qui a atteint son paroxysme.