Placé sous le haut patronage du roi Mohammed VI, ce conclave international de deux jours s’est tenu sous le thème «Economie des soins et protection sociale: Pilier de l’autonomisation des femmes, de la création d’emploi et du bien-être familial». Il a constitué une opportunité de réflexion afin de mobiliser l’intelligence collective et construire un système intégré de l’économie des soins et ce, à travers l’échange des expériences et des connaissances.
Les travaux de cette conférence, organisée par le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille en partenariat avec le ministère de la Santé et de la Protection sociale, le ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des compétences, le ministère de l’Economie et des Finances, et le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, et la Ligue Arabe, ont également permis d’enrichir le débat autour de plusieurs défis, à savoir l’identification des activités économiques relevant de l’économie des soins, l’autonomisation économique des femmes, le cadre juridique relatif aux métiers de soins rémunérés et non rémunérés, et les rôles des travailleurs sociaux.
Ce congrès a servi de plateforme pour chercher les moyens de faire de l’économie des soins une source de création d’emploi. Il s’est agi également de scruter les mécanismes nécessaires destinés à construire une feuille de route pour promouvoir l’économie des soins.
L’économie de soins fait référence à des activités socio-économiques en lien avec la prise en charge d’autrui, qu’elles soient rémunérés ou non rémunérés, à travers des services prodigués aux différents groupes d’âge, en particulier les personnes âgées, les enfants, les personnes en situation de handicap, les personnes vivant dans l’isolement et les personnes dépendantes, notamment vivant en situation de vulnérabilité, et ce pour répondre à leurs besoins, selon leurs conditions de santé physiques, physiologiques et sociales.