Encourager l’esprit entrepreneurial chez les jeunes

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Revue de presseKiosque360. Seuls 2% des lauréats au Maroc accèdent à l’entrepreunariat. C’est partant de ce constat amer que des spécialistes ont diagnostiqué un domaine considéré comme un levier du développement. Et tous s’accordent à dire qu’il y a beaucoup de chemin à faire.

Le 27/04/2015 à 06h13

Il va de soi que les grands chantiers économiques lancés dans le royaume ne peuvent s’accomplir sans l’émergence d’une université entrepreneuriale fortement impliquée. C’est en tout cas la conclusion à laquelle ont abouti les participants au débat «L’Entrepreneuriat des jeunes en Afrique: un moteur de développement local» qui a animé la quatrième édition du Forum national de l’entrepreneuriat universitaire (FNEU 2015), les 24 et 25 avril courant à l’ISCAE Casablanca.

Dans son édition de ce lundi 27 avril, Libération met l’accent sur l’apport en termes de réflexion, d’échange, de collaboration et d’apprentissage de ce rendez-vous devenu incontournable. «Le taux de croissance du Maroc reste insuffisant pour absorber les 200.000 demandeurs d’emploi qui arrivent chaque année sur le marché du travail», a estimé Tarik El Malki, président du comité d’organisation-FNEU 2015, dont les propos sont reproduits par le quotidien. Pour cet universitaire-chercheur, également membre du Centre marocain de conjoncture (CMC), l’entrepreneuriat est justement un levier pour l’employabilité des jeunes diplômés au Maroc.

Pour sa part, Mohamed Mouafak, DG du Groupe de l’ISCAE, a avancé que seuls 2 % des lauréats accèdent à ce domaine. «Les lauréats des instituts et universités vont atteindre près de 1,3 million à l'horizon 2020 au moment où le pays n'aurait besoin que de 1 million de postes d'emploi», a-t-il précisé. Mouafak a surtout appelé à promouvoir et encourager l'esprit entrepreneurial chez les étudiants en les impliquant davantage dans ce champ.

Par Khalid Mesfioui
Le 27/04/2015 à 06h13