«Un plan 2016 – 2020 ambitieux pour l’Anapec». Voilà ce que nous annonce L’Economiste dans son édition du 10 décembre. Les objectifs annoncés font état de l’insertion de 445.000 personnes dans la vie active via des contrats de droit commun ou des contrats exonérés ou aidés. Au menu également, l’amélioration de l’employabilité de 554.000 jeunes chercheurs d’emploi à travers différents programmes de formation mis en œuvre directement par l’Agence mais, aussi, l’accompagnement de 20.000 porteurs de projets d’auto-emploi.
La stratégie se base sur 5 axes principaux. Le premier porte sur le développement et le professionnalisme de l’intermédiation en emploi au Maroc. Le deuxième axe vise à déployer des offres de services adaptées et de qualité au profit de toutes les catégories de chercheurs d’emploi. La stratégie consiste aussi en la promotion des initiatives pour l’auto emploi. Il s’agit également de développer l’ouverture de l’Anapec et la transparence du marché de l’emploi. Enfin, cette stratégie vise aussi au renforcement des capacités organisationnelles, managerielles et professionnelles de l’agence.
Concrètement, à partir de 2016, un contrat d’insertion amélioré sera adopté. Il y aura aussi la mise en service d’un produit baptisé «Tahfiz», destiné aux entreprises nouvellement crées. Celui-ci favorisera le recrutement des jeunes diplômés ou sans diplômes par les sociétés qui seront, pendant une année, exonérées de l’IR avec une prise en charge totale de la couverture sociale par l’Etat pour un maximum de 5 employés, à hauteur de 10.000 dirhams de salaire.
Autre mesure importante: l’accompagnement en matière de formation des métiers émergents au Maroc, notamment dans les secteurs de l’aéronautique et l’automobile. Un soutien qui devrait s’élever à 65.000 dirhams par ingénieur et 24.000 dirhams par technicien.