Cheng Tao, président de l’Institut de Politique étrangère de la République populaire de Chine, Teng Liliang, directeur du Fonds de développement sino-africain, ainsi que plusieurs ministres africains et responsables de fonds d’investissement publics chinois étaient également de la partie.
Plus de 120 investisseurs chinois de premier plan, représentant des secteurs aussi diversifiés que l’agro-industrie, l’industrie manufacturière, l’industrie environnementale, la finance, les télécoms ou l’immobilier, ont répondu à l’appel du Sommet .
C'était l'occasion pour Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l 'économie numérique, qui a mis en place une stratégie spécifique, dans le cadre du PAI, pour attirer les investissements industriels chinois au Maroc, de rencontrer les CEO de groupes industriels chinois et d’examiner avec eux les possibilités de s’implanter au Maroc.
Le ministre a mis en avant les atouts industriels du royaume, notamment les écosystèmes sectoriels en cours de déploiement dans les différents secteurs, offrant des opportunités d’investissement considérables, le dispositif incitatif novateur mis en place, la proximité géographique des marchés cibles des opérateurs chinois et la compétitivité logistique du royaume (deuxième pays africain en termes d’infrastructures),
Les différentes rencontres augurent de perspectives très prometteuses et d’importants investissements seront concrétisés, notamment dans le secteur de fabrication des pièces et équipements automobiles pour accompagner les projets Renault et PSA et répondre aux besoins des usines installées dans la péninsule ibérique et en Europe, le secteur des matériaux de construction, ainsi que dans celui de l’industrie des énergies renouvelables.
Autre investissement en vue, l’implantation au Maroc d’une usine de production des équipements de recyclage des déchets pour satisfaire la demande croissante dans ce secteur au Maroc au niveau du continent et en Europe.
A rappeler que les volumes commerciaux entre la Chine et l'Afrique sont passés de 10 MM $ en 2000 à 220 MM $ en 2014 et pourraient approcher les 300 MM $ en 2015. Plus de 2.500 entreprises chinoises sont installées sur le continent africain. Les IDE chinois en Afrique ont connu un taux de croissance annuel moyen de plus de 20%. A la fin de l'année 2014, ces IDE étaient de 30 MM $, soit près de soixante fois le volume des investissements en 2000 (500 millions de dollars), selon les données statistiques officielles de la Chine.
