Ecologie: les élus cherchent des financements

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Revue de presseKiosque360. Pour faire du concret sur le terrain, on compte notamment sur les élus locaux et régionaux. Ces derniers profitent donc de la COP22 pour chercher des financements. Les détails.

Le 14/11/2016 à 23h11

Le défi climatique se discute entre les gouvernements, mais les villes et les régions ont un rôle tout aussi important, souligne L'Economiste dans son édition du 15 novembre. L'action climat à l'échelle locale et régionale est à ce point importante qu'un Sommet des élus locaux et régionaux pour le climat s'est tenu le 14 novembre à Marrakech, en marge de la COP22.

Organisé par l'Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC) et l'Association des régions du Maroc (ARM), le Sommet a connu la participation de plusieurs réseaux et coalitions de villes et régions et a abordé la question sacrosainte des financements.

Car si les élus sont bien conscients des enjeux, ils savent également que l'accès aux financements constitue un frein pour les collectivités. Le Sommet était donc l'occasion de rappeler l'engagement des maires et gouverneurs dans la lutte pour la mobilisation des ressources vers les territoires. Cet appel insiste sur la collaboration effective entre acteurs publics locaux et régionaux, avec le soutien des acteurs de la finance privée pour affirmer leurs rôles quant à la responsabilité, aux besoins et engagements sur la question fondamentale du financement de la transition écologique.

Des ambitions à la hauteur des défis, car les mairies, qui sont dans le concret, sont les premières à pouvoir agir sur le réchauffement climatique. D'un autre côté, les zones urbaines génèrent 70% des émissions de carbone. Les maires devraient, tout en gérant les déficits d'infrastructures (eau, électricité, routes, logements à une population urbaine qui pourrait tripler d'ici 2050), trouver des solutions pour émettre moins de gaz à effet de serre.

Si des pays africains comme le Maroc, la Tunisie, le Sénégal et l'Egypte ont adopté des plans de transition énergétique, seules quelques villes et métropoles africaines ont sauté le pas. Selon la Banque mondiale, l'adaptation au changement climatique pourrait coûter entre 80 et 100 milliards de dollars par an, dont 80% devront être investis dans les zones urbaines.

Par Sanae El Asrawi
Le 14/11/2016 à 23h11