Ouarzazate a abrité le 1er congrès international des oasis et du palmier dattier, rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans sa livraison du jour. Le quotidien souligne que les participants ont relevé que les oasis étaient confrontées à une menace réelle qui pourrait perturber l’équilibre des systèmes écologiques, notamment en raison des effets du changement climatique et de la forte pression humaine.
La même source ajoute qu’une table ronde a été organisée et présidée par le ministre de l’Agriculture, Mohamed Sadiki, en marge de ce 1er Congrès international des oasis et du palmier dattier. Cette conférence, apprend-on, a pour objectif de préparer une réunion ministérielle prévue début octobre 2023 au sujet de la mise en oeuvre des objectifs fixés par l’initiative «Oasis Durables», lancée par le Maroc en coordination avec tous les partenaires lors de la Conférence des parties sur le climat (COP 22), tenue à Marrakech en novembre 2016.
«A l’ouverture de cette table ronde, M. Sadiki est revenu sur l’importance des oasis en tant que système écologique unique et espace doté d’un patrimoine naturel, culturel et urbain distinct, abritant des produits agricoles spécifiques. Le ministre a insisté, à cet égard, sur la nécessité de multiplier les efforts en matière de recherche scientifique et technique visant à trouver des mesures et des solutions préventives plus efficaces, qui permettront aux oasis de s’adapter aux défis et de surmonter les obstacles qui entravent leur durabilité », précise Aujourd’hui Le Maroc.
Selon Mohamed Sadiki, il est devenu important d’adopter une approche collaborative et d’échange d’expériences entre toutes les parties prenantes, dans le cadre d’une approche globale et multidimensionnelle pour garantir la pérennité des oasis et leur permettre de remplir leur rôles sur les plans environnemental, culturel, social et économique. «Le responsable a rappelé que le Maroc accordait une importance particulière au développement des oasis à travers les deux stratégies agricoles Plan Maroc Vert et Génération Green qui ont permis la réalisation de projets, programmes de développement et mesures structurelles pour le développement et la durabilité de ces territoires vulnérables», note le quotidien.
La même source ajoute que la filière palmier-dattier, couvrant une superficie de plus de 60..000 hectares, a connu la plantation de plus de trois millions de plants, le renforcement des infrastructures hydro-agricoles et la création de plusieurs unités de stockage et d’emballage des dattes au niveau de différentes oasis. «Ce congrès international, dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par M. Sadiki, vise le développement d’une approche d’ouverture et d’échange d’expériences entre toutes les parties concernées par les espaces oasiens de divers pays», conclut le journal.