Ce réaménagement, le premier depuis plus de 10 ans, et applicable à partir du 1er janvier 2018, vise à rationaliser le système tarifaire de la Bourse de Casablanca et à adopter une tarification plus équitable, a indiqué Karim Hajji lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation de la nouvelle grille tarifaire.
Dans le but d’assurer aux opérateurs du marché une offre de services de qualité et en continuel développement, la Bourse de Casablanca s’est engagée dans une dynamique de mise aux normes aux standards internationaux. Cette dynamique s’est traduite par la réalisation de projets structurants d’envergure, a relevé le responsable.
Il a mis en avant, dans ce cadre, l’implémentation de la plateforme technologique Millennium, la sécurisation des systèmes d’information, la normalisation et la sécurisation des processus, la mise en place du programme Élite pour l’accompagnement des entreprises dans leur accès au financement, la formation du grand public et des professionnels et la promotion du marché, notamment à l’international.
Aussi, pour s’aligner sur les "best practices" appliquées par des bourses comparables dans la zone MENA et en Afrique, la Bourse de Casablanca a procédé au réaménagement de sa tarification, précisément les commissions de séjour annuelles et certaines Opérations sur titres (OST), a fait savoir de son côté Ahmed Arharbi, directeur des opérations marché à la BVC.
Pour ce faire, la Bourse de Casablanca s’est basée sur un échantillon de 16 bourses, dont 13 de la zone MENA et 3 bourses africaines, a-t-il noté, ajoutant que la nouvelle tarification des commissions de séjour sera désormais corrélée à la capitalisation boursière annuelle moyenne des entreprises (vs le capital social auparavant).
Ahmed Arharbi a également précisé que l’adoption de nouvelles tranches tarifaires permettra aux petites et moyennes entreprises (PME) de bénéficier d’une baisse significative sur les commissions de séjour.