«Les start-up ont l’embarras du choix», écrit La Vie Eco dans sa livraison hebdomadaire. En effet, les réseaux d’investisseurs ont favorisé, ces dernières années, l’émergence d’écosystèmes créatifs dans plusieurs domaines. Education, services, entreprenariat… Autant de secteurs concernés par cette initiative qui vise d’abord à contribuer à l’émergence de start-up dynamiques.
Celles-ci devraient ainsi fournir à leur tour produits et services se distinguant par leur qualité et leur innovation. C’est en tout cas l’ambition des acteurs du secteur, à l’image de Mehdi Alaoui, fondateur de la Startup Station, un espace d’innovation pour les start-up. «On devrait voir émerger quelques success stories dans les années à venir», prédit-il dans les colonnes de l’hebdomadaire.
Cette prédiction, l’expert la justifie par «la grande avancée en matière de facilitation d’accès des entreprises innovantes au financement, qui est en train de s’opérer». Cette avancée répond, en effet, aux contraintes constatées par les acteurs, notamment l’absence de «mécanismes financiers appropriés pour financer la phase d’amorçage des jeunes pousses», observe Mehdi Alaoui.
Son réseau, appelé «Angels4Africa», comprend plus d’une trentaine d’investisseurs issus d’Afrique, des Etats-Unis d’Amérique, du Moyen-Orient ou encore d’Europe. Tous contribuent à l’émergence des meilleures early start-up africaines. «C’est un bon moyen pour ces entreprises d’accéder facilement au financement et de répondre à leurs problématiques», explique-t-il.
A l’image de «Angels4Africa», d’autres structures contribuent à l’émergence de start-up au Maroc. C’est le cas, par exemple, de «MNF Angels» (Maroc Numeric Fund), géré par MITC Capital. Le club est composé d’acteurs actifs dans le secteur des nouvelles technologies ou dans l’industrie. Pour accompagner les start-up cibles, ils proposent des tickets d’investissement allant de 100.000 dirhams à 1 million de dirhams.
