La rencontre de ce vendredi entre le gouvernement et la CGEM s’est finalement achevée sur une note positive. A l’issue de cette journée de travail du Conseil de coordination entre les deux parties, le patronat s’est dit satisfait de "la volonté de l'Exécutif de consolider ce partenariat public-privé". Lors de cette rencontre, les groupes de travail ont exposé leur feuille de route concernant la mise en place de mesures effectives et applicables destinées à améliorer l’environnement des affaires". En tête des priorités, les délais de paiement.
La CGEM fait pression
Dans une conjoncture économique morose, les entreprises ont besoin de réactivité et de visibilité en matière de paiement. C’est dans ce contexte que le patronat a demandé à l’Exécutif "l’activation des amendements concernant la loi sur les délais de paiement, la facilitation de l’accès aux outils de financement et d’accompagnement des PME, ainsi que la réactivation prochaine du comité de lutte contre la sous-facturation ou encore la titrisation de certaines créances de l’Etat".
Et de préciser que "la CGEM souhaite que l’Etat et les entreprises publiques injectent dans l'économie nationale le remboursement de leurs créances vis-à-vis du secteur privé, dans l’optique de ne pas entraver la bonne marche des affaires".
Le dialogue social a également fait l’objet de discussion au cours de cette réunion. En effet, la CGEM a appelé à la mise en place "rapidement", de la loi sur le droit de grève et des réformes sociales telles que la liberté syndicale et l'indemnité pour perte d'emploi à financement pérenne. Objectif, "réguler efficacement les relations sociales et assurer une protection aux travailleurs et un climat sain pour l’entrepreneur", explique-t-on auprès du patronat. A noter que cette réunion aura été pour le patronat l’occasion de rappeler son implication dans les décisions stratégiques concernant l’économie nationale.