Cette programmation table également sur une croissance de 4,1% en 2026 et de 4,2% en 2027, selon l’édition du jeudi 21 novembre du quotidien Les Inspirations Eco.
«L’agriculture contribue fortement à cette croissance, avec des prévisions de hausse de la valeur agricole estimées à 11% en 2025. Cela résulte, d’une part, d’une année agricole prometteuse et, d’autre part, du dynamisme continu des activités non agricoles, qui devraient consolider leur progression pour atteindre 3,7%, soutenues par la reprise de la demande étrangère adressée au Maroc», rapporte le quotidien.
La dynamique sectorielle devrait également se renforcer, avec des rythmes de croissance de 3,9% pour le secteur secondaire et de 3,6% pour le tertiaire. Par ailleurs, l’inflation est prévue à 2% pour les trois prochaines années. Dans ce contexte, le taux d’inflation devrait être ramené à 1,3% en moyenne pour l’année 2024, contre 6,1% en 2023, avant de se stabiliser autour de 2% en 2025.
«Un autre point notable est le maintien de la hausse des recettes ordinaires sur la période 2025-2027. Cette progression reflétera une amélioration des recettes fiscales, domestiques, douanières et non fiscales, avec une augmentation de 9,7% en 2025 par rapport aux prévisions actualisées de 2024, de 4,5% en 2026, et une stabilisation à un niveau similaire en 2027», indique le journal.
Pour ce qui est des recettes fiscales, elles devraient continuer à croître de manière soutenue sur les trois prochaines années, traduisant l’effet attendu des réformes inscrites dans la loi-cadre portant réforme fiscale. En 2025, elles sont estimées à 320,1 milliards de dirhams, soit une augmentation de 12% par rapport aux prévisions de clôture de 2024.
En 2026, les recettes fiscales devraient atteindre 338,6 milliards de dirhams, enregistrant une progression plus modérée de 5,8% par rapport à 2025. Pour l’année 2027, elles sont projetées à 354,8 milliards de dirhams, marquant une hausse de 4,8%.
Ces projections s’appuient sur les hypothèses du cadre macroéconomique, tout en prenant en compte les spécificités des différents postes de recettes à prévoir. Elles intègrent également les évolutions exceptionnelles constatées et les impacts budgétaires des mesures inscrites dans les objectifs fondamentaux de la loi-cadre sur la réforme fiscale.