Croissance: le ministère des Finances persiste et signe

Nadia Fettah Alaoui, ministre de l'Économie et des Finances et Fouzi LEKJAA, ministre Délégué chargé du Budget.

Revue de presseLa programmation budgétaire triennale globale pour la période 2025-2027, publiée par le ministère de l’Économie et des Finances, prévoit une croissance du PIB de 4,6% en 2025, contre 3,3% attendue en 2024, conformément aux hypothèses de la loi de Finances 2025. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Le 20/11/2024 à 21h24

Cette programmation table également sur une croissance de 4,1% en 2026 et de 4,2% en 2027, selon l’édition du jeudi 21 novembre du quotidien Les Inspirations Eco.

«L’agriculture contribue fortement à cette croissance, avec des prévisions de hausse de la valeur agricole estimées à 11% en 2025. Cela résulte, d’une part, d’une année agricole prometteuse et, d’autre part, du dynamisme continu des activités non agricoles, qui devraient consolider leur progression pour atteindre 3,7%, soutenues par la reprise de la demande étrangère adressée au Maroc», rapporte le quotidien.

La dynamique sectorielle devrait également se renforcer, avec des rythmes de croissance de 3,9% pour le secteur secondaire et de 3,6% pour le tertiaire. Par ailleurs, l’inflation est prévue à 2% pour les trois prochaines années. Dans ce contexte, le taux d’inflation devrait être ramené à 1,3% en moyenne pour l’année 2024, contre 6,1% en 2023, avant de se stabiliser autour de 2% en 2025.

«Un autre point notable est le maintien de la hausse des recettes ordinaires sur la période 2025-2027. Cette progression reflétera une amélioration des recettes fiscales, domestiques, douanières et non fiscales, avec une augmentation de 9,7% en 2025 par rapport aux prévisions actualisées de 2024, de 4,5% en 2026, et une stabilisation à un niveau similaire en 2027», indique le journal.

Pour ce qui est des recettes fiscales, elles devraient continuer à croître de manière soutenue sur les trois prochaines années, traduisant l’effet attendu des réformes inscrites dans la loi-cadre portant réforme fiscale. En 2025, elles sont estimées à 320,1 milliards de dirhams, soit une augmentation de 12% par rapport aux prévisions de clôture de 2024.

En 2026, les recettes fiscales devraient atteindre 338,6 milliards de dirhams, enregistrant une progression plus modérée de 5,8% par rapport à 2025. Pour l’année 2027, elles sont projetées à 354,8 milliards de dirhams, marquant une hausse de 4,8%.

Ces projections s’appuient sur les hypothèses du cadre macroéconomique, tout en prenant en compte les spécificités des différents postes de recettes à prévoir. Elles intègrent également les évolutions exceptionnelles constatées et les impacts budgétaires des mesures inscrites dans les objectifs fondamentaux de la loi-cadre sur la réforme fiscale.

Par Le360
Le 20/11/2024 à 21h24