Coronavirus. Fonds de soutien: au nombre de 200.000, les chauffeurs de taxi veulent être éligibles (Document)

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Dans une lettre adressée aux membres du Comité de veille économique, l’UGEP attire l’attention sur la situation des chauffeurs de taxi et appelle à les intégrer parmi les non-ramedistes bénéficiaires de l'aide financière du Fonds spécial Covid-19.

Le 04/04/2020 à 17h45

L’Union générale des entreprises et professions (UGEP) souhaite sensibiliser l'ensemble des membres du Comité de veille économique sur la situation des chauffeurs de taxi dans les centres urbains qui, à ses yeux, se trouvent aujourd'hui hors du circuit de soutien et d'assistance prévu par le gouvernement.

En effet, selon l’UGEP, plus de 200.000 chauffeurs de taxis se sont vus signifier un arrêt de travail dans la majorité des villes, du fait de l'obligation de confinement sanitaire. Il n'ont pas la possibilité de bénéficier d’un revenu quotidien pour subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles, sans compter les autres charges qu’ils doivent honorer (loyer, électricité et eau, crédits, dépenses de santé, etc).

Ces chauffeurs de taxi, rappelle l’UGEP, disposent d'un permis de confiance délivré par les autorités, d'une carte professionnelle et ont tous suivi une formation qualifiante sur la sécurité routière. «Il n'en demeure pas moins qu'ils sont considérés comme travaillant dans le secteur informel», précise la même source.

Ainsi, l'UGEP appelle à ce que cette catégorie puisse bénéficier de l'aide en cours de mise en place par le Comité de veille économique au profit de la population vivant dans l'informel et n'ayant pas de carte Ramed.

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Par Ayoub Khattabi
Le 04/04/2020 à 17h45